Alors que l’effondrement a déjà ravager en grande partie le monde, deux femmes se rencontrent, par hasard, dans une clairière de forêt. Elles ont toutes les deux perdus des êtres chers lors d’événements climatiques extrêmes et doivent faire face à des conditions d’existence précaires. L’une a trouvé refuge, avec un compagnon, dans une maison située dans le même bois, l’autre fuit le désastre en compagnie de ses trois enfants. Elles partageront donc, un temps durant, l’entraide et la légèreté apporté par les enfants dans la maison, parcourront la forêt à la recherche de subsistance sous le patronage bienveillant de la dernière biche et reviendront sur leurs parcours éprouvants qui les ont conduites à se rencontrer.
Et je ne sais pas dans quelle mesure j’ai la réponse, mais d’une façon ou d’une autre tout sera à recommencer. Cette fois en mieux, cette fois en plus grand, cette fois ensemble. C’est la seule possibilité.
Dans une langue à la riche et intense, Virginie DeChamplain imagine une apocalypse précaire mais non dénuée d’attraits tant elle nous obligerait à revenir à des valeurs fondamentales et humaines magnifiquement incarnées par les deux femmes qui portent en elles aussi bien la force et la volonté de créer un futur différent du présent qui nous conduit dans cette impasse.
