ils se tiennent aux lisières
en plein vent
ils n’accumulent rien
ils demeurent sur la terre mauvaise
que rien ne protège que sa désolation
l’étrangeté de ces gens
leur impuissance et leur joie
de demi-fous
les désignent assez bien comme des divinités
Dans L’incendie de l’Alcazar, David Bosc évoque aussi bien les réminiscences de l’enfance que les marges et ses vagabonds, la mélancolie de l’entre-deux âges que le fragile vivant du monde sensible.
Ce recueil, qui tire son titre de l’événement survenu à Madrid la nuit de Noël 1734, questionne le sens de la perte et du souvenir de manière subtile, délicate et splendide tout en érigeant un musée personnel à travers des portraits de peintres, des ressentis de toiles ou d’instantanés de vie.
