Dans un monde postapocalyptique où règne la loi du plus fort ou du plus fourbe, Philtus, jeune homme au cœur tendre et aux illusions encore intactes, tente de trouver un sens à son existence. Un soir, alors qu’il boit trop Au dernier bar du Monde, il se laisse amadouer par les promesses d’un monde « meilleur » et « sans souffrance » que lui fait Di Mambro, un bonimenteur de premier plan. Philtus sera sauvé in extremis par Dick Raptor, le dernier dinosaure existant et parfait opposé de notre doux rêveur égaré. Les deux compères se lancent alors dans une sorte d’« errance poursuite » aux trousses de Di Mambro qui les conduira à rencontrer de nombreux personnages inénarrables et haut en couleur.
J’sais pas pourquoi j’l’ai suivi mais j’arrivais pas à le lâcher. En même temps sans moi, il avait zéro chance de s’en sortir. Faut se rendre à l’évidence, son petit corps n’est pas fait pour ce monde.
Dans ce récit aux trouvailles narratives et à l’improvisation graphique virtuoses, Krel nous emmène dans une quête initiatique intense aussi bien qu’une errance maitrisée. A la suite de ses deux personnages, l’auteur nous offre un univers intense et profond qui résonne avec force dans nos sociétés contemporaines.
