Chaque année, entre les mois de juin et d’août, les Julys sont de sortie. Elles éclosent de leur coquille d’eau pour entamer une errance onirique à travers la nature et les pages des livres, les racontars et les rêves des personnages. Elles accompagnent les émerveillements du quotidien, les plaisirs simples qui jalonnent les jeunes années de l’imaginaire, ce temps suspendu où le réel n’a de prise que pour permettre aux histoires de s’immiscer en nous. Au travers de Julys, c’est bien toute la question de l’enfance et de son incroyable puissance créative qui est abordée.
– Tel des funambules, évitons la chute et progressons.
– On est des aventuriers?
– Des équilibristes. En toutes circonstances, nous devons garder notre calme et rester éveillés, vivre ici avec ce qui nous entoure. Vivons nos vies comme si, sur un fil, nous faisions du vélo.
Un père et son fils dialoguent, se questionnent pour savoir comment faire au mieux et s’il est possible de stopper le temps qui passe pour préserver la pureté de cet imaginaire juvénile. Porté par un dessin incroyable de puissance, hypnotique et poétique, Les Julys développe un univers doux et poétique.
